Fini la frustration de ne pas partager les premiers instants de vie avec son nouveau-né !
Depuis le 1er juillet 2021, en application de la loi de financement de la Sécurité sociale, le congé paternité et d’accueil de l’enfant passe de 11 à 25 jours (et de 18 à 32 jours calendaires en cas de naissances multiples) *
Comment ça marche ?
Pour toutes les naissances intervenant à compter du 1er juillet 2021 ou prévues à partir de cette date, le salarié :
- Devra prendre au minimum 4 jours de congé paternité à la suite du congé naissance (lequel est de 3 jours ouvrables, maintenu par l’employeur, sauf accord collectif plus favorable).
A partir de cette même date, le congé naissance devra être pris, au choix du salarié, le jour de naissance de l’enfant ou le premier jour ouvrable suivant.
- Pourra, pour les 21 jours restants (ou 28 jours en cas de naissances multiples), les adosser à la période initiale ou les prendre ultérieurement en fractionnant en deux périodes d’une durée minimale de 5 jours chacune.
Bien évidemment, le salarié informe son employeur au minimum 1 mois avant les dates prévisionnelles et le congé sera pris dans les 6 mois suivant la naissance de l’enfant. Ainsi l’employeur ne peut s’opposer à la demande de son salarié.
Combien touche le salarié pendant ce temps ?
Pendant la ou les périodes de congé paternité, le salarié qui remplit les conditions requises (au moins 10 mois d’immatriculation à la Sécurité Sociale, …) perçoit des Indemnités Journalières de Sécurité Sociale de paternité.
Le salarié doit aussi :
- Attester ne pas travailler durant le congé ;
- Adresser un extrait d’acte de naissance à son employeur ;
Sauf convention collective ou usage plus avantageux, l’employeur n’a pas de maintien de salaire à appliquer pendant le congé paternité.
Une question ou une précision ? Le Pôle social de Capex Conseils est à votre disposition pour vous accompagner.
* Rappelons que ce congé est ouvert au père de l’enfant s’il est salarié, mais aussi au conjoint ou au concubin salarié si la mère vit en couple, ou à la personne salariée liée à la mère par un PACS, quel que soit le type de contrat de travail (CDD, CDI, intérim…).